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Moins d’élèves demain : pourquoi les écoles doivent anticiper leur stratégie de recrutement dès aujourd’hui

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    Staccato
  • il y a 7 jours
  • 2 min de lecture

graphique baisse effectifs scolaires


Les tendances démographiques sont claires : la France entre dans une phase de déclin durable des naissances et les conséquences se font déjà sentir dans les établissements scolaires. Selon l’INSEE, le nombre de naissances est tombé à 678 000 en 2023, soit le niveau le plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce recul se traduit logiquement par une baisse des effectifs dans les écoles, déjà perceptible dans le primaire et qui touchera très prochainement les collèges, lycées et établissements post-bac.


Si vous souhaitez discuter avec un de nos experts avant de lire l'article :


Une baisse déjà amorcée, un avenir très concurrentiel

Le ministère de l’Éducation nationale prévoit 50 000 élèves en moins dès la rentrée 2024 dans le premier degré et cette tendance devrait se prolonger jusqu’en 2035. Dans ce contexte, les écoles – en particulier celles du secteur privé sous contrat, hors contrat ou supérieur privé – ne peuvent plus se contenter d’un modèle passif basé sur le bouche-à-oreille ou leur seule réputation locale.

« Les écoles privées doivent s’organiser pour rester attractives », titrait récemment le site EducPros (avril 2024), pointant la nécessité d’investir dans le marketing et la différenciation pédagogique.


 


Pourquoi anticiper maintenant ?

L’erreur serait de croire que cette problématique concerne uniquement les zones rurales ou les établissements en difficulté. Même les structures bien établies en milieu urbain doivent anticiper :


  • Moins de candidats signifie plus de concurrence pour attirer les familles.

  • Fidéliser dès le plus jeune âge (maternelle, élémentaire) devient un enjeu stratégique.

  • Se différencier : projet éducatif clair, innovation pédagogique, lien famille-école.

  • Communiquer activement via les canaux modernes (réseaux sociaux, vidéos, témoignages).


  

  

Des stratégies déjà à l’œuvre dans l’enseignement supérieur

Dans l’enseignement post-bac, certaines écoles n’ont pas attendu la crise pour s’adapter. Le journal Les Échos rapportait en mars 2024 que de nombreuses écoles de commerce et d’ingénieurs ont déjà renforcé leur marketing digital, leur présence sur les salons étudiants et leurs partenariats avec les lycées pour sécuriser leurs recrutements sur plusieurs années.

« L’enseignement supérieur entre dans l’ère du marketing de conquête », analysait le magazine Stratégies en mars 2024.

 



Que peuvent faire concrètement les écoles dès maintenant ?

Voici quelques leviers concrets à activer :


  • Audit de votre image : quelle perception ont les familles de votre établissement ?

  • Renforcement de la communication : site web à jour, comptes sociaux actifs, contenu vidéo.

  • Animation des communautés : anciens élèves, parents ambassadeurs, élèves porte-parole.

  • Partenariats avec les écoles voisines ou d'autres établissements pour créer des passerelles éducatives.

  • Professionnalisation du recrutement scolaire : créer un poste ou une équipe dédiée.

 

 


Conclusion : ne subissez pas, anticipez

Le recul démographique est une réalité. Les écoles qui sauront s’adapter sortiront renforcées, non seulement en nombre d’élèves, mais aussi en cohérence pédagogique et en notoriété. Investir dans sa marque éducative n’est plus un luxe, c’est une nécessité.


 
 
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